Dès le début, la vision du Ressuscité remplit l'univers. Vêtu d'une longue robe, une ceinture d'or autour des reins, le voici qui arrive. La gloire de Dieu resplendit sur son visage, tel l'éclat du soleil. C'est le Christ Ressuscité, triomphant, Seigneur de l'univers.

Ce tableau se présente comme un prélude à toute l'Apocalypse. C'est le Christ ressuscité, dans toute sa gloire, qui s'adresse à chacune des 7 Églises. Qui sont-elles ? Des Églises réelles et concrètes ? Plutôt l'Église universelle de tous les temps. L'appel s'adresse donc à chacun de nous.

Une porte est ouverte dans le ciel, et Dieu apparaît dans toute sa majesté. Le Père, "quelqu'un sur le trône", l'Esprit à travers les 7 lampes allumées, et l'Agneau, comme immolé, portant pour toujours les marques de son sacrifice. Scène grandiose.

Les sceaux ouverts l'un après l'autre, c'est toute l'histoire du monde dont le Christ vient donner le sens. Jusqu'au grand bouleversement provoqué par la croix du Christ, car c'est là que le monde a basculé. Ceux qui sont marqués par Dieu sont dans la joie, autour de l'Agneau, leur berger.

Le cosmos tout entier est ébranlé dans ses fondements par la croix du Christ. Ceux "qui ont lavé leur robe" sont "marqués au front" et goûtent déjà au triomphe de l'Agneau. Les trompettes viennent secouer ce monde dans sa torpeur. Dans le ciel, la 7ème trompette sonne. Le Temple s'ouvre...

Satan sait qu'il a perdu, mais il se débat. C'est lui, le dragon, qui veut singer la Trinité en prenant à son service la bête et le faux prophète. Mais il ne peut rien contre ceux qui l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et qui suivent leur berger en chantant.

Nous voici au centre de l'Apocalypse. Les faucilles sont prêtes, c'est l'heure de la moisson. Le Christ Ressuscité triomphe désormais, au milieu du cortège des élus qui chantent ses louanges et qui, avec lui, chantent le Père, tout éblouis qu'ils sont devant le plan merveilleux de notre Dieu.

Les coupes de la colère de Dieu vont se déverser sur le monde. Elles semblent des châtiments. Mais ces corrections sont dictées par l'amour qui veut que tous les hommes soient sauvés. Par contre, ceux qui se sont convertis n'ont rien à craindre. Ils peuvent garder la paix dans ce monde déboussolé.

Dans un fracas épouvantable, Babylone, symbole de toutes les babels du monde qui se dressent de siècle en siècle et qui cherchent à prendre la place de Dieu, s'écroule comme un château de cartes. Au ciel, les chants de victoire se succèdent, de plus en plus forts : "Gloire et puissance à notre Dieu".

Babylone vient de tomber. Le bruit d'une foule immense emplit le ciel et l'univers entier ! La scène s'embrase. Au milieu des chants de triomphe qui s'élèvent de partout, voici que le Seigneur Dieu et l'Agneau apparaissent à nouveau.

Restent le diable, la bête et le faux prophète. Leur chute sera fulgurante. Comme si, une fois perdu leur pouvoir sur le monde, ils perdaient aussitôt toute leur puissance. Vient le jugement. Ceux qui ont refusé d'adorer la Bête n'ont rien à craindre...

Dans un ciel nouveau et une terre nouvelle, voici qu'arrive la fiancée, illuminée de la gloire de Dieu. Le grand désir de Dieu de s'unir à son Église se réalise enfin. La fiancée entre dans la chambre nuptiale, et la nuit de noces sera éternelle...

L'Apocalypse nous aide à contempler le ciel, à ne pas nous laisser écraser par les difficultés et à voir les choses avec le regard de Dieu. Elle ravive notre soif et nous invite à murmurer : "Maranatha, viens, Seigneur Jésus".

L'ensemble des 13 cours sur l'Apocalypse.